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La vie monastique menée à Solesmes depuis mille ans est évoquée de manière complémentaire par les deux faces de la médaille : son côté visible et sur le revers l’invisible.
Le blason de l’abbaye domine la face. Il manifeste de quelle alliance elle est née : celle de l’abbaye de la Couture au Mans (les fleurs de lys et les léopards) et de la Maison de Sablé (les aigles). Celle-ci offrit matériellement tout le nécessaire à la fondation, et l’abbaye, les moines chargés de la faire vivre. Au centre, gravée en surimpression, l’épine évoque la relique de la Sainte Épine de la couronne du Christ qui a marqué l’histoire du monastère depuis le xiie siècle (sculptures du transept sud). Les deux corps de bâtiment visibles au-dessous évoquent les deux grandes périodes de ces mille ans : à droite, le Prieuré du xviiie siècle, montre ce que fut le monastère jusqu’avant la révolution de 1789, une modeste communauté d’une dizaine de moines ; à gauche, le début de l’important ensemble de la fin du xixe siècle, la grande abbaye qui succéda au prieuré, grâce à ses principaux abbés, Dom Guéranger et Dom Delatte, une importante communauté qui a pu compter jusqu’à cent moines.
Au verso, un tout autre style, sobre et symbolique, nous tourne vers l’essentiel. Il évoque, lui, ce qui est au cœur de ces mille ans d’histoire monastique : l’église abbatiale et la liturgie qui s’y célèbre. Ne rien préférer à l’œuvre de Dieu, demande saint Benoît à ses fils. Pour des bénédictins, l’église est le premier lieu de vie. Par son dessin, qui reproduit celui des six croix de consécration encore peintes à l’intérieur de l’église, la croix représente ce lieu de vie et son rôle central depuis le jour de sa dédicace, le 12 octobre 1010. En complément, douze petites croix commémorent les douze onctions d’huile qui furent faites sur ses murs ce jour-là pour la vouer définitivement au culte divin. Chaque année, en souvenir de ce jour, à l’emplacement de ces onctions, marqué par les croix de consécration, un cierge orné d’une couronne de fleurs et de feuillage brûle pendant toute la durée de la fête.
« Domus mea domus orationis vocabitur »
Tiré de la liturgie de la Dédicace (antienne de l’office et chant de communion), le texte latin gravé dans la partie supérieure, explicite ce que veut être ce lieu depuis mille ans : un lieu de prière : Domus mea domus orationis vocabitur – ma maison sera appelée maison de prière (Mt 21, 13 ; Is 56, 7).
MX XII OCTOBRIS MMX
En bas, en chiffres romains. les dates clés du millénaire : MX XII OCTOBRIS MMX, complètent le message de la médaille (1010 12 octobre 2010).